C’est Lui, le Roi, qui devenait responsable du maintien de l’ordre au milieu du peuple, qui le gouvernait, qui le jugeait, et dont la conduite réglait, pour ainsi dire, le jugement que Dieu portait sur le peuple (2 Rois XXIII, 26).
L’auteur anonyme demande : « À quelle époque tomba la royauté ? » Et il répond aussitôt : « Ce fut sous le règne de Saül. »
son peuple. C’est le vrai Roi, le Christ. Avant de le faire, et avant de manifester en plein l’iniquité qui rendait cela nécessaire, ou, au moins, avant que de la mettre au grand jour par le jugement, Dieu suscite l’esprit de prophétie, qui communique à son élue (figure d’un résidu chétif, abattu et sans force) sa puissance qui relève et élèvera la corne de son Oint. Ce grand fait change tout. Le Christ doit être manifesté comme l’appui, le soutien de la bénédiction de son peuple. Puis, après avoir montré ces choses, Dieu juge la sacrificature, et lui assigne sa place devant son Oint. Toutefois, il laisse arriver à son comble l’iniquité du peuple, par le mépris de la prophétie et par le mépris de Dieu lui-même, comme Roi immédiat de son peuple. C’est l’histoire de la royauté de Saül. Ce n’est que lorsque le peuple a rejeté Dieu comme son roi, que l’Éternel met à exécution ses conseils dans l’établissement de son Oint. Encore, nous le savons bien, a-t-il placé la royauté elle-même entre les mains responsables de l’homme. Nous savons quel en a été le résultat, et que Dieu a dû dire qu’Israël n’était plus son peuple. À la prise de l’arche, I-Cabod a été écrit sur ce peuple et sur la sacrificature qui se tenait devant l’arche. À la prise de Jérusalem, à la suite de l’iniquité des rois, Lo-Hammi (pas mon peuple) a été écrit sur tout ce qui restait debout des débris d’Israël. L’auteur anonyme y cherche une preuve que Dieu rétablit l’état primitif d’une chose en chute. Et Néhémie, l’a-t-il rétabli ? Est-ce que le fait d’être l’esclave des Gentils, de ces bêtes féroces, objet du jugement final de Dieu, et, en même temps, démonstration de ce que le jugement de Dieu avait fondu sur le peuple dont il avait été lui-même le roi, est une preuve que Dieu rétablisse l’état primitif d’une chose qui est en chute ? Que la conscience de l’homme doué d’intelligence spirituelle en juge.