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sion en a été, il est vrai, inexacte, et je crois qu’il y a quelque chose à blâmer en ce qu’elle n’a pas été assez pesée devant Dieu[1]. Mais je crois que rejeter la pensée est un manque de conscience et de cœur


    Cette communication a été faite à l’auteur anonyme longtemps avant la publication de sa brochure.

    Du moment où le manuscrit de Foulquier fut tombé entre ses mains, il lâcha l’écrit qui avait été lu à la conférence, pour s’occuper de celui-ci. Il l’a publié, ou, s’il veut, il lui a donné une demi-publicité, sans en demander la permission à Foulquier, sans l’en avertir, en déclarant, sans preuves et sans fondement, qu’il avait été lu dans une assemblée de personnes qui partagent les vues de M. Darby, ajoutant que personne ne l’avait ni désavoué ni contredit.

    Quant au manuscrit de notre frère Foulquier, en voici l’origine et l’histoire.

    Dans un moment où les frères de L’Île refusaient d’assister aux conférences provoquées, un frère, M. L., se rendit auprès de M. Foulquier pour les engager à s’y rendre, ajoutant qu’ils ne seraient pas nets du sang de leurs frères, s’ils refusaient de leur faire part des lumières qu’ils croyaient posséder. En conséquence de cette parole, Foulquier, après les conférences, a communiqué à M. L. un manuscrit de quelques pages, pour exposer son idée générale des voies de Dieu en rapport avec cette question. Plus tard, M. L. ayant demandé s’il pouvait le faire voir à d’autres personnes, Foulquier lui dit qu’il pouvait le faire voir à qui il voudrait, et que lui, Foulquier, en faisait de même de son côté. L’auteur anonyme s’étant adressé à Foulquier lui-même au sujet des paroles dont on a tant parlé, en lui demandant en même temps s’il suivait l’inspiration de l’Esprit sans la Bible, Foulquier lui a répondu que non : qu’il ne maintenait rien que ce qu’il croyait autorisé par la Parole ; qu’il ne savait pas s’exprimer aussi bien qu’il le voudrait ; mais que, pour le fond, il ne pouvait pas le retirer, et que, quelle que fût la forme, les objections de l’auteur anonyme n’en seraient probablement pas moins les mêmes.

  1. Lorsque je parle de blâme, je me doute pas qu’on ne trouvât aussi quelque chose à blâmer dans mes paroles ; mais, l’expression citée ayant été rendue aussi publique, il importe de lui donner sa juste valeur, et de ne pas approuver ce que Dieu n’approuve pas.