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bénédiction durable, condition qui est une dépendance entière de Dieu, quoiqu’il paisse être béni du Seigneur jusqu’à un certain point, à cause de la sincérité de la tentative et de la vraie piété de ceux qui y prennent part.

Celui qui écrit ces quelques pages, attaché par les liens les plus forts d’affection et d’amour en Christ, à plusieurs de ceux qui appartiennent à des corps qui prennent le titre d’Église de Dieu, a soigneusement évité toute collision avec ses frères sur ce sujet, quoi qu’il se soit souvent entretenu avec eux là-dessus. Il s’est seulement séparé des choses qui s’y trouvaient, quand elles lui semblaient contraires à la parole de Dieu, s’efforçant toutefois « de garder l’unité de l’esprit par le lien de la paix » et ayant égard à cette parole : « Si tu sépares les choses précieuses des choses méprisables, tu seras comme ma bouche » (Jér. XV), instruction d’un prix infini dans la confusion actuelle. Son affection n’est pas diminuée ; ses liens ne sont ni rompus ni affaiblis.

Deux choses contraignent le frère qui trace ces lignes à déclarer ce que lui semble être la pensée des Écritures sur ce sujet : un devoir envers le Seigneur (et la prospérité de son Église doit être au-dessus de tout prix) puis un devoir d’amour envers ses frères, amour qui doit être dirigé par la fidélité au Seigneur. Il écrit, parce que cette idée de faire des Églises est le véritable obstacle à l’accomplissement du désir de tous, l’union des saints dans un seul corps : premièrement, parce que ceux qui l’ont essayé, ayant dé-