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déjà ; il n’y avait qu’un obstacle qui en arrêtât les terribles résultats ; du moment où il serait ôté, le grand agent et l’instrument de ce couronnement de l’iniquité, manifestée en tout lieu, devait être révélé, et ensuite détruit par l’apparition de la présence du Seigneur[1].

Les passages que j’ai cités jusqu’ici prouvent : — D’abord — Que l’Économie actuelle est assujettie à l’Apostasie. Rom. XI, 22 ; passage qui suffit pour démontrer ce résultat à ceux qui ont quelque connaissance de la nature humaine.

D’autres passages, comme 1 Jean II, 18, montrent que des Antéchrists étaient déjà venus ; par où les chrétiens connaissaient que c’était alors le dernier temps, parce que le mal prenait ainsi sa plus méchante forme en surgissant du sein même du Christianisme.

Le mal lui-même est caractérisé dans les deux Épîtres à Timothée : d’abord, comme un abandon de la foi, qui se manifesterait surtout dans des points pratiques ; et en second lieu, le résultat général de cette Apostasie sera un caractère analogue au paganisme dans ses effets moraux, caractère qui conservera la forme de la piété tout en en ayant renié la force.

En outre, nous avons le témoignage tiré de la seconde Épître aux Thessaloniciens, que le jour du Seigneur ne viendrait pas qu’auparavant ne fût venue une Apostasie, et que le mystère de l’iniquité était déjà alors en train.

  1. 2 Thess. II, 3–8