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ceux-ci : « Comme il arriva aux jours de Noé, et aux jours de Lot il en sera aussi ainsi à l’arrivée du Fils de l’homme. » Assurément alors une terrible Apostasie dut précéder la clôture de l’Économie et un état d’Apostasie sera celui de l’Économie au moment de sa fin. — De plus : « Le jour du Christ ne viendra pas avant que soit venue la révolte, » ou l’Apostasie. Je ne dis pas encore quand, mais avant que le jour du Christ vienne une Apostasie doit arriver. Cela laisse peu de place pour un temps de bénédiction intermédiaire. D’après l’Apôtre, c’est une Apostasie et non une période de bénédictions qui doit précéder le jour du Seigneur. Si l’on dit : « Elle est venue, je ne dispute pas, mais je dis que, dans ce cas, la conséquence en est un retranchement et non une restauration[1], comme Rom. XI nous l’a fait voir. C’est donc sans fondement que l’on espère des bénédictions et un rétablissement ; quoique le résidu doive être vivifié de nouveau et rassemblé avant l’arrivée des mauvais jours.

Mais il y a plus encore : « Dans les derniers jours, il surviendra des temps difficiles ; car les hommes seront égoïstes, amateurs d’argent etc.[2] Ce passage, si on l’examine, est un témoignage de l’Esprit de Dieu, exprès et bien solennel, annonçant le retour de la Chrétienté à un état tel que celui du paganisme, décrit par le St.-Esprit au chapitre Ier de l’Épître aux Romains. Ici ce n’est pas du monde païen que

  1. Et la succession, de quoi est-elle donc une succession ?
  2. 2 Tim. III, 1–5.