était visible au commencement de l’économie, tous les saints manifestés en faisaient partie. « Les jointures du fournissement » agissaient toutes dans l’unité du corps sur la terre. Mais, dit-on, cette unité du corps a dû nécessairement cesser, puisque plusieurs de ceux qui en faisaient partie sont allés au ciel. En parlant ainsi, l’on admet que l’unité a eu lieu ; car si elle a cessé, elle a donc existé une fois. Oui, il y a eu ici-bas une manifestation de l’unité du corps par la puissance du St.-Esprit l’exerçant dans toutes « les jointures du fournissement ; » ces « jointures du fournissement » existaient et, agissaient, et si quelque jointure ne fonctionnait pas bien, le St. Esprit, agissant par les Apôtres, y remédiait, quoique Jésus ne fût pas sur la terre. « Voulez-vous que je vienne, dit St. Paul, avec une verge, ou dans l’Esprit de douceur ? » Ainsi, la gloire de Christ n’était pas dans la poussière ici-bas. L’Église remplie du St. Esprit, une et unie, réfléchissait, au milieu des ténèbres de la nuit du monde, la gloire de ce soleil caché, de Jésus son bien-aimé Sauveur. Cette manifestation de la gloire de Christ par l’Église dans l’unité, n’existe plus.
Est-ce là une chose indifférente ?
Pour moi c’est un sujet de pleurs et d’humiliation profonde. La gloire de Christ, présente pour ainsi dire, dans l’Église, par la puissance du St. Esprit, jetait toute sa lumière sur la croix, toute sa clarté sur le péché et sur le monde. La croix, qui commençait la vie chrétienne, terminait la vie et l’espérance du monde, mais elle brillait de toute la clarté de la gloire à laquelle elle conduisait et qui devait être sa couronne. C’était là les