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phe où il est cité, croyant me surprendre en quelque confusion d’esprit, parce qu’il me semblait impossible qu’un Chrétien pût faire une telle application. Mais non, la chose est telle. Selon le Rapport, le clergé, le ministère que Dieu a établi pour la primitive Église, est la gloire qui est permanente ; ce n’est pas du sujet de son ministère dont parle l’Apôtre, en contraste avec la condamnation et la mort prononcée par la loi, à la gloire de laquelle, par conséquent, l’homme ne pouvait pas regarder ; ce n’est pas la gloire du Seigneur à face découverte dans la personne de Jésus-Christ ; non, c’est le ministère établi, c’est le système ministériel, c’est une classe d’hommes à part, un clergé ; c’est là cette glorieuse chose qui doit subsister ! Peut-on aller plus loin !

Quand même les Anciens auraient été soumis à l’imposition des mains, ce qui n’est jamais dit, où a-t-on vu que ceux qui exerçaient le ministère y fussent assujettis ? Où se trouve cette idée que ce n’était que les Anciens seulement qui pussent exercer le ministère ? On aurait bien de la peine à prouver un tel système par la Parole, aussi n’est-elle pas citée ; j’en appelle aux citations déjà faites par le rapporteur sur le sujet du ministère. « Il dit qu’il est défendu aussi de prendre des ministres parmi les nouveaux convertis. » Cela est dit des Anciens, des Évêques, mais non pas des Ministres ; la confusion de ces deux choses est parfaitement antiscripturaire, bien que les Anciens aient dû être propres à enseigner. Mais qui aurait pu croire qu’on viendrait prouver qu’il était défendu de prendre des Ministres parmi les nouveaux convertis, tandis qu’on élève des