De quoi s’agit-il donc dans les passages cités ? rien que de tables et d’argent.
Les Apôtres, parce qu’ils avaient le ministère de la Parole, qui était l’objet non pas du choix des hommes mais de celui de Dieu, demandèrent qu’on choisît des hommes pour administrer l’argent que l’Église leur avait confié, parce qu’il ne convenait pas que ceux qui avaient le Ministère donne de Dieu, le quittassent pour vaquer à des affaires temporelles. De même l’Apôtre jaloux de rechercher les choses honnêtes même devant les hommes, ne voulut pas prendre l’argent à moins qu’il n’y eût quelqu’un choisi de la part de l’Église, et qui s’en chargeât avec lui, « nous donnant garde, dit-il, que personne ne nous reprenne dans cette abondance qui est administrée par nous, et procurant ce qui est bon, non-seulement devant le Seigneur mais aussi devant les hommes. » Quelque ministère ! (2 Corinth. viii, v. 20).
J’ai réservé encore une citation parce qu’elle nous est présentée au long, et je doute qu’il se trouve parmi les fauteurs même du Papisme, une idée si monstrueuse, si étonnante sur ce sujet. Souvenons-nous que le sujet qui est en question, c’est l’institution d’un ministère, d’un Corps d’hommes mis à part pour ce service, du clergé enfin.
« Si le ministère de condamnation a été glorieux, le ministère de la justice le surpasse de beaucoup en gloire ; car, ajoute l’Apôtre, si ce qui devait prendre fin a été glorieux, ce qui doit toujours subsister l’est bien davantage. » 2 Corinth. iii.
J’assure que j’ai lu et relu ce passage et le paragra-