trouvent-ils un peu du nombre de ceux qui ont remis leur argent au banquier. Au reste, pour mon compte, je n’ai pas un mot à dire contre l’imposition des mains en elle-même. Je ne parle pas de cette imposition des mains qui conférait des dons, mais de celle qu’on peut donner à tout frère approuvé dans le règne de Dieu, qui a agi sur sa propre responsabilité, et avec la connaissance de la grâce de Dieu, seul vrai motif que Dieu reconnaisse, et qui désire être recommandé à la grâce de Dieu, pour une œuvre spéciale ; dans ce cas cela est très-bien. C’est ce qui arriva à saint Paul, qui reçut l’imposition des mains par des laïques (comme l’on dit), non pas pour être autorisé ni pour être placé parmi le clergé, mais pour être recommandé à la grâce de Dieu. Il paraît même que cela a été répété, comp. Act. xv, 40, et xiv, 26, avec xiii, 3. C’est là une chose très-précieuse, mais tout à fait contraire à un ministère transmissible et autorisé par les hommes, dans lequel on est introduit par l’intervention de l’homme, par son éducation préparatoire, comme si c’était un état.
Continuons l’examen des passages. Le Rapporteur ne cite qu’un passage de plus que nous allons voir bientôt. « Et ceux qui se rapportent aux choix que faisaient les Églises, de ceux auxquels quelque ministère était confié. » (À la fin de la page 60 du Rapport). Quelque ministère était confié ! je suis étonné ! — quelque ministère ! Est-ce que les Églises ont choisi des Apôtres, des prophètes, des docteurs, des évangélistes ? Il y en a, il est vrai, qui ont dit, je suis de Paul, de Céphas, d’Apollos ; d’autres qui ont eu des oreilles chatouilleuses.