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certain service, ou le sujet de témoignage dont ce service s’occupe (comme on pourrait dire, par exemple, le ministère de l’Apôtre, pour indiquer son service ; le ministère de l’Évangile, pour indiquer le sujet du témoignage), mais ce que l’on a faussement appelé le clergé. Je reconnais pleinement un ministère, c’est-à-dire un service rendu de la part de Dieu aux hommes, par le moyen des hommes que Dieu a suscités dans ce but ; soit que ce ministère s’exerce envers le monde, par l’évangélisation, soit qu’il s’exerce dans l’Église par des dons et des instruments convenables de tout genre. « Puisque nous avons des grâces différentes ; selon la grâce qui nous a été donnée, si c’est une prophétie, agissons selon[1] l’analogie de la foi ; si c’est un ministère, agissons dans ce ministère ; si nous sommes celui qui enseigne, agissons dans l’enseignement, celui qui exhorte dans l’exhortation, etc. ; Rom. xii, 6, 7, 8, etc. ; et St. Pierre dit aussi : « selon que chacun de vous a reçu quelque don, employez-le les uns pour les autres, comme bons administrateurs de la grâce variée de Dieu, etc. 1 Pier. iv, 10.

Enfin, Jésus lui-même approuve comme de fidèles serviteurs, ceux qui ont trafiqué avec le don qu’il leur a commis, parce qu’ils ont assez de confiance en lui pour travailler sans autre autorisation que la communication du don ; et assez d’intelligence pour comprendre que Dieu n’allume pas une chandelle pour la mettre sous un boisseau. Mais ce n’est pas ce que signifie le mot ministère dans le paragraphe que nous

  1. Plutôt selon la proportion.