C’est Dieu seul qui peut nous faire arriver au but proposé.
Remarques sur le Rapport de 1841 de la Société Évangélique de Genève.
On a mis entre mes mains le Rapport de la Société Évangélique, où le sujet qui nous occupe a été discuté aussi, dès l’entrée même des divers Rapports. Je prie Dieu de tout mon cœur, que l’œuvre dont s’occupe la Société soit bénie, quoiqu’il en soit de sa manière de la conduire. Je ne veux ici qu’attirer l’attention sur les raisonnements qu’on a faits sur le ministère, et faire voir jusqu’à quel point une fausse idée peut entraîner de vrais chrétiens. Tous, est-il dit, doivent travailler à l’avancement du règne de Dieu ; mais s’il n’y a pas de sacerdoce, il y a un ministère (page 60 du Rapport).
Faisons-y bien attention ; dans ce passage du Rapport, ministère ne veut pas dire, service rendu à Dieu et aux hommes, soit d’évangélisation, soit de soins fidèles au milieu de ceux qui ont déjà été introduits dans le bercail du Seigneur ; mais il signifie un corps d’hommes, auxquels appartient le droit d’exercer ce ministère ; des hommes qui sont, comme on le dit quelques lignes plus bas, un gouvernement dans les Églises chrétiennes. En un mot, ministère ne veut pas dire, un