vaient être bientôt manifestées, s’il y avait eu pleine fidélité. Mais il n’en a pas été ainsi, et par conséquent les branches doivent être retranchées à la fin, et les fidèles recueillis pour une dispensation de gloire, afin de régner avec le Seigneur mille ans, l’économie étant ainsi pleinement terminée.
Quant à la présidence, il reste une explication à donner. Je ne trouve pas que le mot présidence soit employé dans la Parole de Dieu pour présider une assemblée. Dans cette phrase : « Que celui qui préside le fasse avec diligence, » c’est le même mot qui est traduit par gouverner dans cet autre passage : « Celui qui ne gouverne pas bien sa maison, comment conduira-t-il l’Église de Dieu. »
Ces passages se trouvent Rom. XII, 2 ; Tim. III, 4, 5, 12.
Le choix des présidents ne se trouve nulle part comme nous l’avons dit. Le maintien de l’ordre convenable dans une grande assemblée, par des frères graves, comme de terminer à un temps convenable, de faire des communications aux frères, et d’autres choses semblables, rompre le pain si l’on prend la Cène, ce sont des choses auxquelles, pour mon compte, je n’ai aucune objection à faire, pourvu que le culte se fasse par l’Esprit de Dieu dans l’assemblée, et non pas par le moyen d’un président. Je ne sens pas le besoin de dire grand’chose là-dessus. Quant aux détails des circonstances, elles sont pour moi à peu près indifférentes, pourvu qu’il y ait de la gravité, de l’ordre et la liberté du Saint-Esprit dans le culte qui se fait. Je n’aurais pas tant parlé, si ce n’eût été la crainte d’être mal compris.