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les hommes, et si l’on s’en remet entièrement à Dieu, je crois qu’on peut toujours éviter la controverse. Ceux qui désirent connaître la vérité sonderont la Parole et seront éclairés sur les sujets en question.

Il me semble que notre bien-aimé frère Rochat aurait mieux fait d’apporter plus de calme dans la discussion. Le petit traité présente, selon lui, « des vues vraiment toutes nouvelles » « sur un point singulièrement important. » Puisque l’importance du sujet est si généralement reconnue, on peut du moins m’excuser d’en avoir parlé. Si l’on garde soigneusement la charité, j’espère que l’on finira par trouver bon que je l’aie fait, et je crois que Dieu lui-même m’en approuvera.

Quoique le frère qui m’a répondu me blâme, je le respecte et je l’aime toujours beaucoup. Je le regarde, si ce n’est comme un doyen d’âge selon la chair, du moins comme un doyen dans la grâce de Christ. Je l’aime, quoiqu’il soit en désaccord avec moi ; je l’aime à cause de la grâce que Dieu lui a faite, et parce que je le crois beaucoup plus fidèle que moi à bien des égards. Béni soit Dieu, il y a dans les effets de la grâce quelque chose de plus fort que la main quelquefois un peu rude de l’esprit de l’homme. J’espère ne pas manquer à la charité en faisant sur l’écrit de mon frère quelques remarques qui me feront rapidement arriver à l’essentiel de la question.