tranchés de Christ, bien loin de là, ils jouissaient de sa communion d’une manière infiniment supérieure à ce qu’ils possédaient auparavant ; mais, comme économie, les branches juives avaient été retranchées. Il y a donc en dehors de l’union de Christ avec les fidèles une jouissance de priviléges, comme dispensation, qui peut être perdue, car les Juifs comme économie l’avaient perdue. L’Apôtre nous dit, de plus, que les Gentils ont remplacé les Juifs dans cette position ; ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’Apôtre. Il nous dit aussi que dans cette position ils sont responsables comme les Juifs, et peuvent être retranchés comme les Juifs l’avaient été, quoique le résidu ait joui à la suite de ce retranchement, de priviléges plus grands encore, comme les fidèles de cette économie en jouiront avec le Seigneur, en gloire pendant le règne de mille ans, quoique l’économie dans laquelle ils auront été fidèles soit terminée, c’est-à-dire, quoique Dieu ait mis fin à la dispensation actuelle, dans laquelle il se place en relation avec les hommes ici-bas.
Dans telle ou telle économie, Dieu se met en relation avec les hommes sur de certains principes, il les juge selon ces principes-là. Si ceux qui se trouvent dans cette relation extérieure ne sont pas fidèles aux principes de l’économie, quoique Dieu use de longs supports, il y met fin, tout en gardant les fidèles pour lui-même ; c’est ce qu’il a fait quant à l’économie judaïque. « Eh bien ! ce chapitre nous dit que les Gentils ont été entés à la place des Juifs. Faites attention qu’en disant cela je ne raisonne pas de ce qui devrait se trouver, mais que je cite la révélation de Dieu dans ce chapitre. Le St. Esprit parle à des Gentils, il les place sous leur res-