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La Parole nous donne une similitude du royaume des cieux, duquel cette économie dépend et fait partie. Il n’y a pas d’autre semeur que le Fils de l’homme et l’œuvre qu’il a faite est gâtée, non pas pour le grenier, parce que lui saura séparer le bon grain d’avec le mauvais, mais pour le monde où l’œuvre de cette économie se fait. Nous voyons aussi que le mal qui s’est introduit au commencement par la négligence des hommes, est irréparable par les hommes dans son ensemble et dans ce monde. Car c’est une économie de grâce et non pas de jugement.

Les conseils quant au bon grain ne peuvent pas manquer, il sera dans le grenier. Mais l’œuvre qui re garde ce monde a été gâtée, parce que les hommes en ont été chargés, et que leur négligence a donné lieu à une œuvre de l’ennemi, à laquelle on ne peut pas porter remède aussi longtemps que l’économie subsiste. Je n’ai pas dit que cette parabole prouvait que le mal irait en croissant, mais j’ai dit que le Seigneur avait prononcé ce jugement, savoir que les serviteurs ne pouvaient pas y porter remède : n’est-ce pas là ce que dit la parabole ? Il n’est jamais dit dans la Parole que l’apostasie étoufferait le bon grain ou les fidèles. Il y aura des fidèles sous l’Antechrist, comme nous l’avons vu, bien qu’il soit certain que l’apostasie existera alors.

Pour moi, je n’ose dire que ce que la Parole a prédit. Je vois un mal auquel la négligence de l’homme a donné lieu, qui a gâté l’œuvre du Seigneur, quant à son état et à son ensemble dans le monde, auquel le Seigneur seul peut porter remède, et auquel il portera remède en terminant cette économie, cet âge par la moisson. Je supplie ceux qui désirent connaître les