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à New-York et à Philadelphie. La question n’est plus Béthesda, mais : est-ce qu’une assemblée, qui admet sciemment de graves erreurs, peut être reconnue comme une assemblée de Dieu et ceux qui sont complices de la chose, tenus pour innocents, quoiqu’ils appuient le mal, parce qu’ils ne sont pas des blasphémateurs eux-mêmes ? Dans 2 Tim. II, il nous est enjoint de nous purifier des vases à déshonneur. Est-ce se purifier que d’être en pleine communion avec eux ? 1 Cor. V et 2 Cor. VII décident la question pour moi, quant à la condition de ceux qui appuient le mal, sans être personnellement coupables.

J’aurais bien des choses à relever dans le traité de M. O., mais ce n’est pas là mon but. Quand il est dit (p. 2) : « l’Église est engendrée de Dieu, » aucun passage cité ne parle de l’église. Elle n’est pas engendrée de Dieu. Ce sont les individus qui le sont. Ce n’est pas l’engendrement qui les fait membres de l’église, mais le baptême du Saint-Esprit. Je ne sais pas en quel sens M. Olivier veut que l’apôtre ait dit à l’église de Corinthe : « vous êtes le corps de Christ. » Mais je ne m’occupe pas de ces choses. Je tiens seulement à constater que le traité est un programme d’adhésion à un système qui nie la vraie unité de l’église, qui établit des églises indépendantes, et