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toutes choses se fassent pour l’édification : c’est par là que conclut l’Apôtre. Et voici le grand secret, la grande règle de l’édification : c’est que celui qui parle une langue, parle de telle sorte qu’il interprète, et que ceci, (comme pour les prophètes), se fasse par deux, ou tout au plus par trois, sauf à être jugés par l’Église : car, ajoute Paul, vous pouvez tous prophétiser un par un, afin que tous apprennent et que tous soient consolés. — Vient ensuite la ligne de démarcation pour les femmes qui, est-il dit, n’ont pas la permission de parler, mais doivent être soumises, comme aussi la loi le dit[1]. Où trouver donc ici la distinction contre laquelle nous nous élevons ? Elle n’y existe pas ; et s’il y en a une, c’est celle qui interdit la parole à des personnes à cause de leur position ; elles sont femmes. Quant aux autres, ils ont tous la parole si Dieu veut leur ouvrir la bouche ; seulement que cela se fasse avec ordre et non avec confusion, parce que Dieu est un Dieu, non de confusion, mais d’ordre ; et que tout tende à l’édification, afin que

  1. Et encore cette défense ne regardait-elle, comme l’emporte le mot être soumises, que des femmes mariées. Car Philippe avait quatre filles vierges qui prophétisaient, Act. XXXI, 9 : et il est parlé, 1 Corinth. XI, 4, 5, de personnes du sexe féminin qui priaient et prophétisaient, et auxquelles Paul recommande l’ordre et la décence.