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jurieuse pour la sagesse du Seigneur qui ne taxe celle de l’homme, même de l’homme le plus sage, que de folie. — Quant au but que nous nous sommes proposé dans cet écrit, nous croirons l’avoir atteint si nous parvenons à vaincre la timidité de quelque frère désireux de travailler dans l’Évangile, mais retenu par de frivoles craintes de s’avancer dans la lice, sans autre titre ou diplôme que le don qu’il a reçu de Dieu ; ou si nous avons pu éloigner les préjugés de quelque autre frère reconnu du monde comme ministre, et qui hésiterait à tendre une main cordiale d’association à celui qui n’a reçu que d’en haut, comme saint Paul, le brevet d’ouvrier du Seigneur. — Du reste, et dans aucun cas, nous ne voudrions autoriser un esprit d’insubordination à des frères respectables et soumis eux-mêmes aux directions de l’Esprit ; et moins encore un faux zèle, ou les mouvements de l’enthousiasme : car l’Esprit qui doit diriger un serviteur de Dieu n’est pas seulement de force et d’amour, mais aussi de sens rassis, 1 Tim. I, qui nous lient sous la dépendance de ce Dieu qui seul décide de toutes choses selon la justice.

    ou même l’esprit de ces institutions, qui croient qu’on ne peut lever la main contre elles sans commettre le péché de Huzzah ? Ceci soit dit, toutefois, sans accuser les intentions des fondateurs de ces pieuses institutions humaines.