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plusieurs ; 2° emprisonnement, par ce monopole, de l’Évangile destiné à être prêché à toute créature qui est sous le ciel : des multitudes sont éloignées des sources de la vie, faute d’être invitées par ceux-là mêmes qui s’y sont abreuvés.

Les adversaires d’une prédication de Jésus faite librement par les fidèles, les partisans de ce qu’on appelle la consécration ou l’imposition des mains, devraient, avant tout, démontrer deux choses : ou bien que cette cérémonie confère l’Esprit de témoignage ; ou bien que cet Esprit, bien que communiqué à l’individu, a encore besoin de la sanction de l’homme, pour agir dans un homme et évangéliser par sa bouche. — Nous ne pousserons pas fort avant nos investigations dans les questions générales qui se rapportent à ce sujet ; mais nous nous enquerrons simplement si tout Chrétien a, oui ou non, le droit d’annoncer la parole de Dieu quand il en a les occasions publiques ou privées, et s’il est nécessaire qu’il soit officiellement autorisé par les hommes à exercer ce ministère ; et, Dieu aidant, nous espérons prouver que l’Écriture établit ce droit, et ne sanctionne d’aucune manière ce qui tendrait à le détruire ou à nécessiter l’intervention de l’homme pour l’exercer. — Nous ne voulons point par là établir en principe ce que nous rejetons d’avance (et nous prions le lecteur de prendre acte de ce rejet) :