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pôtre Jude nous apprend que le péché ou la contradiction de Coré était un type de ce qui devait arriver dans notre dispensation ; et la conclusion que nous devons en tirer, c’est qu’il y a péché à s’arroger une autorité sacerdotale de quelque genre qu’elle soit, tandis qu’au contraire l’on doit désirer que tous prêchent et parlent au nom du Seigneur. — Nous alléguerons encore, en faveur de la même cause, le principe posé en Hébr. V, 4 : Nul ne s’attribue cet honneur, sinon, etc. ; principe qui exclut nettement de la sacrificature ceux qui n’y sont point appelés par le Seigneur. Or, s’il est très vrai qu’en un sens Christ seul soit sacrificateur, en tant que personne n’est entré avec lui dans les lieux saints, il ne l’est pas moins que tous les croyants le sont avec lui, 1 Pierre II, 9, et que de sacrificature intermédiaire il n’en existe point. Les croyants ont donc le privilége de pouvoir s’occuper à l’œuvre de Dieu, et peuvent le réclamer comme leur droit. S’attribuer l’honneur d’une sacrificature particulière, hors celle que tous les membres de l’Église pos-

    nient ces opérations, ou qui, dans leur parfaite ignorance de ce que c’est qu’être enseigné de Dieu, ne reconnaissent que des formes sans puissance, et n’appellent ministres que ceux que les hommes ont faits : car au moins, en repoussant et condamnant des laïques qui prêchent et enseignent par la simple autorité de Dieu, ils sont d’accord avec eux-mêmes.