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fier lui-même, et pour justifier les Chrétiens qui prêchaient ailleurs comme lui, sans autre vocation que celle du Seigneur ? Selon qu’il est écrit : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ; nous aussi nous croyons, c’est pourquoi nous parlons, 2 Cor. IV. 13. — Apollos prêchait aussi : Il parlait et enseignait avec zèle les choses qui regardent le Seigneur, Actes XVIII ; et il est dit de lui que, Paul voulant l’envoyer d’Éphèse à Corinthe, il n’eut nullement la volonté d’y aller : preuve qu’il était indépendant de Paul pour l’exercice du ministère, pour le dire en passant. Mais Apollos était si loin d’avoir été consacré avant de commencer à prêcher, qu’il ne connaissait que le baptême de Jean, et qu’Aquilas et Priscille l’ayant pris avec eux, lui expliquèrent parfaitement la voie du Seigneur. Alors, continuant ses travaux comme auparavant, il aida beaucoup à ceux qui avaient cru par la grâce, et convainquait puissamment et publiquement les Juifs, montrant par les Écritures que Jésus était le Christ. — À Rome nous trouverons aussi des frères qui, enhardis par les liens de Paul, prêchaient la parole sans crainte, Philip. I ; et, pour ceux qui voudraient élever des doutes sur le genre de cette prédication, nous ajouterons qu’il faudrait plutôt traduire : publiaient la parole, etc., l’original présentant l’idée d’un héraut