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divers dons. Mais les passages de l’Écriture que nous avons cités prouvent évidemment que renfermer l’édification de l’Église dans une caste de gens qu’elle a mis à part, n’a aucun fondement scripturaire. Il n’est pas non plus ici question des anciens, des pasteurs ou des docteurs reconnus par l’Église, de leur valeur ou non-valeur ; car ce sujet ne rentre pas dans le nôtre : si nous en disons un mot maintenant, c’est seulement afin de faire observer que leur seul brevet de réception ne doit et ne peut être que la grâce et le don de Dieu visiblement manifestés chez eux ; le St-Esprit ne sanctionnant point d’autres titres, pas même l’imposition des mains reçue le plus solennellement et le plus officiellement possible, pour l’assomption de quelque fonction dans le corps. Tout ce que nous avions en vue, et nous croyons l’avoir fait, était de démontrer que chaque Chrétien a le droit d’exhorter, d’édifier et d’instruire ses frères assemblés, si le Seigneur lui en a donné le désir et la capacité.

Avant de poursuivre l’examen de la question générale qui nous occupe, répondons en quelques mots à une objection assez spécieuse, souvent présentée par les adversaires de la liberté de parler dans l’Église. On a dit qu’il y avait un danger réel dans cette liberté, accordée à tous les membres, d’enseigner, d’exhorter, etc., et