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1 Corinth. XII, que les membres sont placés dans le corps de manière à être l’un l’œil, l’autre le pied, l’autre l’ouïe, afin, comme il est dit, qu’il n’y ait point de schisme, ou de déchirure, dans le corps. — Et une pensée qui devrait se recommander à nos esprits, c’est que, si nous avons en effet perdu quelques-uns des membres qui servent à orner le corps, ce n’est pas une raison pour que nous soyons privés de tous les autres. La parole de connaissance et la parole de sagesse, par exemple, demeurent en quelque mesure dans l’Église ; elle n’est pas tout-à-fait privée non plus de pasteurs, de docteurs, ou de gens qui édifient, exhortent et consolent ceux qui les entendent. Mais si l’on prétendait couper court à toute recherche sur ce sujet, en affirmant que ces restes de dons sont insuffisants et que l’Esprit de Dieu s’est entièrement retiré de l’Église, nous demanderions : Que sommes-nous et où sommes-nous, puisqu’il en est ainsi ? L’Église de Dieu privée de l’Esprit de Dieu ! Certes, affirmer cela n’est pas moins que rompre toute communion entre Christ et ses membres, et rendre vaine cette promesse : Je suis tous les jours avec vous jusqu’à la fin du

    nant, parce que, au lieu d’être bien serré et lié, le corps de Christ est divisé, et que les membres ne peuvent pas exercer leur énergie les uns sur les autres.