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la victime. Il y avait donc une parfaite identité entre le Sacrificateur et la victime, qui représentait le péché de celui qui offrait le sacrifice. Le Sacrificateur n’avait pas commis le péché, — au contraire, il en avait fait l’expiation par le sang qu’il avait répandu ; cependant il s’identifiait complétement avec le péché du coupable. C’est ainsi que Christ nous préparant une consolation parfaite, sans avoir connu le péché, a fait l’expiation pour le péché et s’est identifié avec tous les nôtres. — De la même manière que dans le sacrifice de prospérités, l’adorateur était identifié avec l’acceptation de la victime dont la graisse était brûlée sur l’autel, ici le Sacrificateur était identifié avec le péché de celui qui offrait ; ce péché était pour ainsi dire perdu et consumé en lui. Le pécheur s’approchait en faisant confession de ses péchés et en s’humiliant ; mais quant à la culpabilité et au juge ment de son péché, c’était le Sacrificateur qui s’en chargeait, de sorte que cela n’arrivait pas jusque devant le tribunal de Dieu, et n’affectait en rien les relations entre Dieu et le coupable. Son culte était renouvelé, car il était de nouveau accepté en Christ, qui est notre vrai Sacrificateur. Le péché qui interrompait la communion était ôté, ou servait seulement d’occasion de renouveler, dans un cœur abaissé dans la poussière et anéanti en présence de la bonté de Dieu, la relation et la communion fondées sur une bonté devenue