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trop excellent pour que le silence du Ciel continuât, devait-il perdre son excellence et sa saveur au milieu d’un monde de péché ? Loin de là ! — C’était là, au contraire, que son excellence fut éprouvée et démontrée. S’il apprit l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, il était vrai de lui que chaque mouvement de son cœur était consacré à Dieu. Il marchait dans sa communion, l’honorant dans sa vie et dans sa mort. L’Éternel trouva constamment en lui ses délices, c’était là la viande de l’offrande.

Tel est le grand principe, mais il y avait aussi la communion de nos âmes avec tout cela. La, graisse était brûlée comme un holocauste, ce qui exprimait que cette consécration à Dieu était entière, et parfaitement agréée de Dieu. Ensuite le reste était mangé, comme nous le verrons si nous examinons la loi des offrandes. — La poitrine était pour Aaron et ses fils, type de l’Église toute entière ; l’épaule droite, pour le sacrificateur qui faisait l’aspersion du sang, type plus spécial de Christ, Sacrificateur, qui offre le sang dans le ciel. Le reste de l’animal était mangé par celui qui le présentait et par ceux qu’il invitait. Ainsi il y avait identité et communion avec la gloire et le bon plaisir de Celui à qui l’offrande était faite, et aussi avec la sacrificature et l’autel, qui étaient les instruments et les moyens pour offrir le sacrifice. — La même pratique existait parmi les païens ; de là