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Psaume CII : « Mes os sont attachés à ma chair à cause de la voix de mon gémissement. »

Dans le Seigneur Jésus, toute l’énergie et la force de sa nature, toutes ses entrailles, si l’on peut le dire, étaient un holocauste à Dieu, entièrement sacrifié et offert à l’Éternel comme une oblation de bonne odeur. — C’était là la viande de Dieu dans l’offrande, « la viande de l’offrande faite par feu à l’Éternel. » — L’Éternel y prit plaisir ; son âme s’y reposa, car c’était très-bon, — bon au milieu du mal, — bon par l’énergie du dévouement. L’œil de Dieu parcourant, comme le pigeon de Noé, cette terre balayée du péché par le déluge, ne pouvait, jusqu’à ce que Jésus y parut, trouver aucun lieu où se reposer avec complaisance. — Sur Jésus, les regards du Père purent s’arrêter avec bienveillance. Quels que fussent, dans le ciel, les conseils de Dieu, ce ciel était comme fermé, jusqu’à ce que Jésus, l’homme nouveau et parfait, le Saint, fût sur la terre où il venait s’offrir à Dieu pour faire sa volonté. Au moment où Jésus se présenta pour commencer son service, le ciel s’ouvrit, le Saint-Esprit descendit sur lui, comme sur l’unique lieu de son repos, — et la voix du Père, que rien ne pouvait arrêter, fit entendre du ciel cette déclaration : « c’est ici mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection. »

Cet objet de l’amour du Père, trop grand,