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vînt le premier de tous quand il s’agissait d’application.

Le premier acte consistait à présenter la victime, à la tuer à la porte du Tabernacle d’assignation, et à faire aspersion du sang, ce qui était la base de toute offrande de bétail. Celui qui offrait le sacrifice s’identifiait avec la victime en posant les mains sur la tête de celle-ci[1]. Puis toute la graisse, surtout celle des entrailles, était brûlée sur l’autel des holocaustes devant le Seigneur. — Il était défendu de manger le sang et la graisse ; le sang était la vie, et appartenait nécessairement à Dieu, car la vie venait de Lui d’une manière spéciale. La graisse aussi était brûlée en offrande à Dieu et ne devait point être mangée. La signification de ce symbole de la graisse s’explique suffisamment par ces paroles : — « Leur cœur est épaissi comme de la graisse ; Jesçurun s’est engraissé, et il a regimbé. » — « La graisse leur cache le visage, leur bouche parle avec fierté » (Ps. CXIX, 70 ; Deut. XXXII, 15 ; Ps. XVII, 10). — C’est l’énergie et la force de volonté ; l’intérieur d’un cœur d’homme. C’est pourquoi quand le Seigneur exprime son entière mortification, Il déclare qu’on pourrait compter tous ses os (Ps. XXII, 17), — et dans le

  1. Il y a des exceptions à cette règle, — par exemple, les offrandes pour le péché au jour de l’expiation et la génisse rousse ; mais elles ne font que confirmer le grand principe, ou en éclaircir quelques détails.