Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée
51

vie est le moyen de la développer et de la fortifier en nous. Car qui pourrait être orgueilleux dans la communion de l’humble Jésus ? Comme quelqu’un l’a remarqué, il nous enseignerait à prendre la dernière place, si Lui-même ne l’avait pas déjà prise. Puissions-nous du moins être près de Lui, — cachés en Lui !

Quelle est immense, la grâce qui nous fait entrer dans cette communion intime avec le Seigneur ! qui nous fait sacrificateurs pour que nous participions à ce qui fait les délices de Dieu, notre Père, à ce qui est offert comme une offrande faite par feu en bonne odeur à l’Éternel ; à ce qui est mis sur la table de Dieu ! Cela nous est scellé par alliance, comme notre portion éternelle et immuable ; — c’est pourquoi le sel devait être offert dans toutes les oblations ; — il figurait la stabilité, la permanence, l’énergie préservatrice pour nous de ce qui était divin, quoique peut-être pas toujours doux et agréable ; c’était le sceau de Dieu pour témoigner que cette bonne odeur n’était pas passagère, que ce n’étaient pas des délices momentanées, — mais éternelles ; car tout ce qui est de l’homme passe, tout ce qui est de Dieu demeure éternellement : — la vie, la charité, la nature et la grâce sont permanentes. Ces choses sont de Dieu et participent à la stabilité de sa nature. Nous lui sommes liés, non par le moyen de notre propre volonté, mais selon la sûreté de la grâce divine. Cette grâce est en nous ac-