vie est le moyen de la développer et de la fortifier en nous. Car qui pourrait être orgueilleux dans la communion de l’humble Jésus ? Comme quelqu’un l’a remarqué, il nous enseignerait à prendre la dernière place, si Lui-même ne l’avait pas déjà prise. Puissions-nous du moins être près de Lui, — cachés en Lui !
Quelle est immense, la grâce qui nous fait entrer dans cette communion intime avec le Seigneur ! qui nous fait sacrificateurs pour que nous participions à ce qui fait les délices de Dieu, notre Père, à ce qui est offert comme une offrande faite par feu en bonne odeur à l’Éternel ; à ce qui est mis sur la table de Dieu ! Cela nous est scellé par alliance, comme notre portion éternelle et immuable ; — c’est pourquoi le sel devait être offert dans toutes les oblations ; — il figurait la stabilité, la permanence, l’énergie préservatrice pour nous de ce qui était divin, quoique peut-être pas toujours doux et agréable ; c’était le sceau de Dieu pour témoigner que cette bonne odeur n’était pas passagère, que ce n’étaient pas des délices momentanées, — mais éternelles ; car tout ce qui est de l’homme passe, tout ce qui est de Dieu demeure éternellement : — la vie, la charité, la nature et la grâce sont permanentes. Ces choses sont de Dieu et participent à la stabilité de sa nature. Nous lui sommes liés, non par le moyen de notre propre volonté, mais selon la sûreté de la grâce divine. Cette grâce est en nous ac-