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proposée, et il fut humble jusqu’au point de se réjouir parce qu’il avait en vue la rémunération. « À cause de l’odeur de tes excellents parfums, ton nom est comme un parfum répandu ; » en effet il y avait aussi l’encens — l’odeur de toutes les grâces qui se trouvaient en Christ. — Combien souvent il nous arrive de présenter à l’acceptation de l’homme les grâces que nous possédons. — Il en résulte que la chair est souvent prise pour la grâce, ou du moins mélée avec elle, les choses étant jugées selon le jugement de l’homme ; mais en Jésus toutes les grâces étaient présentées à Dieu. L’homme, il est vrai, aurait dû les voir, comme l’odeur de l’encens se répandait tout autour, quoiqu’il fût tout brûlé comme offrande à l’Éternel ; mais qu’il y en a peu qui présentent ainsi leurs charités à Dieu, et qui fassent entrer Dieu dans leurs charités ; faisant en vue de Dieu seul tout ce qu’ils font pour leurs semblables, de sorte qu’ils ne se lassent point, encore qu’il puisse leur arriver que plus ils aiment moins ils sont aimés, car ils font tout pour l’amour de Dieu. Tant que nous agissons ainsi, nos actions sont en bonne odeur à l’Éternel. Mais cela est difficile ; il faut pour cela nous tenir bien près de Dieu.

Nous voyons en Christ un exemple parfait de ce que nous venons de dire ; plus il était fidèle, plus aussi il était méprisé et en butte aux contradictions ; plus il était humble et débonnaire, moins il était estimé. Mais cela