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sance de l’Esprit, nous sommes serviteurs de Christ : « Il y a diversité de ministères, mais il n’y a qu’un seul Seigneur. » — Les apôtres firent, par conséquent, de plus grandes œuvres, mais mélangées, quant à leur marche personnelle, de toutes sortes d’imperfections. — Avec qui le Seigneur contesta-t-il, quand même il avait toujours raison ? Devant qui manifesta t-il la crainte de l’homme ? Quand s’est-il repenti de quelque chose qu’il ait faite, même en reconnaissant plus tard qu’il n’y avait point sujet de s’en repentir ? Non ! Il y eut bien un plus grand exercice de puissance après que le Seigneur fut exalté à la droite de Dieu, mais cette puissance se déployait dans des vases dont la faiblesse démontrait que toute la gloire n’appartenait qu’à Dieu, et non pas à ceux qui n’obéissaient qu’en combattant contre une volonté rebelle qui existait en eux. — Voilà la grande différence. Jésus n’eut jamais besoin d’une écharde dans la chair, pour l’empêcher de s’élever outre mesure. — Maître débonnaire ! tu disais ce que tu savais, et tu rendais témoignage à ce que tu avais vu ; mais, pour le faire, tu as dû t’anéantir, t’abaisser toi-même, prendre la forme de serviteur, afin que par là nous fussions élevés. La hauteur, la conscience de la hauteur dont il était descendu, la perfection de sa volonté à obéir dans l’état de serviteur qu’il avait voulu prendre, ôtaient à Jésus tout besoin d’être élevé. Il eut égard cependant à la joie qui lui était