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salut par les souffrances. » Jésus combattit donc dans la puissance de l’Esprit. Il obéit dans la puissance de l’Esprit. C’est dans la puissance de l’Esprit qu’il chassa les démons et qu’il porta toutes nos langueurs. C’était aussi dans la puissance de l’Esprit qu’il s’offrit lui-même sans taches à Dieu (mais c’est là plutôt l’holocauste). — En tout ce qu’il faisait, et en tout ce qu’il ne faisait pas, il agissait par l’énergie de l’Esprit de Dieu.

Il est notre modèle, que nous suivons avec des énergies où ce qui est de l’esprit se mèle avec la force naturelle ; mais, en même temps, nous le suivons par une puissance qui nous donne, si c’est sa volonté, de faire non-seulement les œuvres qu’il a faites, mais même de plus grandes. Il n’est pas dit que nous puissions être plus parfaits que Lui, mais que nous pouvons faire de plus grandes œuvres. Sur la terre il fut parfait en obéissance, — mais, par cela même, il ne fit pas alors, et même, dans le sens moral, il ne put pas faire beaucoup de choses qu’il fait maintenant, et qu’il manifeste par ses apôtres et par ses serviteurs. Exalté à la droite de Dieu, il devait manifester, même comme homme, la puissance et non l’obéissance : « En vérité, en vérité, je vous dis : celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je vais à mon Père. » (Jean XIV, 12). C’est là ce qui nous met dans l’état de serviteurs ; car, par la puis-