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faite, entièrement soumise à Dieu ; tout y répondait à sa volonté et était ainsi nécessairement en harmonie. La main qui touche la corde trouve tout bien d’accord. Tout y ré pond aux pensées de Dieu, dont les conseils de grâce, de sainteté et de bonté, et cependant de jugement, quant au mal, — dont la plénitude de bénédiction et de miséricorde, douce mélodie pour toute oreille fatiguée, trouvaient leur expression en Christ et ne la trouvaient qu’en lui. Chaque élément, chaque faculté de sa nature humaine obéissait à l’impulsion que lui donnait la volonté divine, et ensuite cessait d’agir et rentrait dans une tranquillité pure de tout égoïsme. Tel était Christ, dans son humanité ; ferme lorsque l’occasion le demandait, la douceur cependant était ce qui le caractérisait ; on n’entendait point sa voix dans les rues, parce qu’il était en la présence de Dieu, son Dieu. Et tout cela il l’était au milieu du mal, car la joie peut éclater avec des notes plus bruyantes, là où tout est l’écho du nom et de la gloire de celui que l’on sert et que l’on loue. Mais cette exemption de toute faute de la nature humaine de notre Seigneur se rattachait à un principe encore plus profond et plus important, qui nous est présenté dans ce type, de deux manières — négativement et positivement. — Si chaque faculté était ainsi soumise et n’était qu’un instrument pour obéir à l’impulsion divine, il est très-évident que la volonté devait être