Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/35

Cette page n’a pas encore été corrigée
35

d’un côté, qu’avant d’être envoyé dans ce monde, il était le Fils du Père, et de l’autre, comme homme, et né sous la loi, il fut soumis à la mère qui le porta et à Joseph. En lui encore, on voyait un calme qui déconcertait ses adversaires ; et, à la puissance morale qui les renversait, se mêlait parfois une douceur qui attirait tous les cœurs qu’une opposition opiniâtre n’avait pas endurcis. Il était en même temps comme un tranchant affilé quand il s’agissait de distinguer entre le mal et le bien. À ce dernier égard, le caractère et la personne de Jésus faisaient moralement ce que la puissance de l’Esprit accomplit plus tard, en contraignant le mal et le bien de se manifester par une confession ouverte. — Sans parler de l’expiation, une œuvre immense fut accomplie par Celui qui, quant au résultat extérieur, travailla en vain. Partout où il y avait une oreille pour entendre, la voix de Dieu parlait au cœur et à la conscience de ses brebis, par le moyen de ce caractère de Jésus homme. Il entrait par la porte, et le portier lui ouvrait, et les brebis écoutaient sa voix. La parfaite humanité de Jésus, se manifestant dans toutes ses voies et, pénétrant dans les cœurs par la volonté de Dieu, jugeait de tout ce qu’elle rencontrait dans l’homme jus qu’au fond de son âme.

Mais ce sujet béni nous a éloignés de l’objet direct de notre méditation. — Disons donc, en un mot, que l’humanité de Christ fut par-