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Mais, dans l’homme Jésus, nous ne trouvons point ces inégalités ; il n’y avait rien de saillant dans son caractère, parce que, dans son humanité, tout était dans une parfaite sujétion à Dieu ; — chaque trait de son caractère avait sa place, se montrait et agissait en son temps, et ensuite disparaissait. Dieu y était glorifié et tout était en harmonie. Quand il fallait la douceur, il était doux ; — quand l’indignation, qui pouvait soutenir la force de ses réprimandes ? Quand il fallait la grâce, il se montrait plein de compassion envers le dernier des pécheurs, — sans s’inquiéter du mépris dédaigneux d’un froid pharisien toujours empressé à scruter le Sauveur, et n’ayant pour le pécheur d’autre ressource que l’orgueil. Quand l’heure du jugement est là, les larmes de ceux qui pleurent sur lui ne peuvent lui arracher d’autres paroles que celles-ci : « Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants, » paroles qui exprimaient une profonde compassion, mais en même temps une entière soumission au jugement de Dieu déjà mérité. Le bois sec se préparait pour être brûlé. Plein de tendresse envers sa mère, lorsque, sur la croix, son œuvre étant accomplie, il la confia aux soins affectueux de celui qui avait été, pour ainsi dire, son ami, et qui avait reposé sur son sein ; il est sourd à ses paroles et à ses demandes, aussi long-temps qu’il fut occupé au service de Dieu. Il mettait chacun de ses sentiments à sa place, montrant,