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en lui, d’une manière parfaite, la sensibilité, la fermeté, la décision (toutefois rattachées aussi au principe de l’obéissance), l’élévation et la débonnaireté douce et humble qui appartiennent à cette nature.

Dans un Paul, je trouve l’énergie et le zèle ; — dans un Pierre, les affections ardentes ; — dans un Jean, une tendre sensibilité, l’abstraction de la pensée et un désir presque sans bornes de défendre les droits de Celui qu’il aimait. Mais cette qualité dominait dans le bienheureux Paul : — il ne se repent pas, quoiqu’il se soit repenti (2 Cor. VII, 8). Il n’eut point de repos en son esprit parce qu’il ne trouva pas Tite son frère ; — il part pour la Macédoine, bien que le Seigneur lui eût ouvert une porte dans la Troade (2 Cor. II, 15). — Il ne savait pas que ce fût le souverain sacrificateur (Act. XXIII, 5). — Il est contraint de se glorifier (2 Cor. XII. 1 1). — Au milieu de la fidélité et de l’ardeur de celui en qui Dieu agissait efficacement pour la mission envers la circoncision, la crainte de l’homme se fait jour (Gal. II, 8, 12). Celui qui, dans son zèle, aurait voulu dé fendre les droits et la gloire de Jésus, ne savait de quel esprit il était animé, et voulait s’opposer à la gloire de Dieu parce que l’homme qui l’accomplissait ne marchait pas avec eux (Luc IX, 55, 49). Tels étaient Paul, Pierre et Jean. Tels, ceux qui paraissaient être les colonnes.