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— Qui sont ceux qu’il sauve ? Tous ceux que le Père lui donne, à lui, le serviteur, toujours soumis à la volonté du Père. Leur promet-il la gloire ? « Il ne m’appartient de la donner, » dit-il, « qu’à ceux auxquels cela est préparé par mon Père. » — Il doit récompenser aussi selon la volonté de son Père ; il n’est lui-même rien, mais il doit accomplir tout ce qu’il plaît au Père de lui commander. Toutefois, qui eût pu faire cela si ce n’est Celui qui avait le pou voir et la volonté de faire tout ce que le Père eût voulu. L’immensité de l’œuvre, la capacité pour une telle œuvre, et le pouvoir de tout accomplir ce qui pouvait entrer dans la volonté du Père, tout ce que le Père pouvait vouloir, s’identifient avec une obéissance qui n’a aucune volonté que de faire celle d’autrui. Il n’était cependant qu’un homme simple et humble.

Voyons maintenant comment cette humanité convenait à l’œuvre en question. L’offrande du gâteau était tirée du fruit de la terre et devait être de fine farine : tout ce que la nature humaine avait de pur et d’aimable au milieu de sa misère se trouvait dans toute son excellence en Jésus, séparé du mal du péché, mais assujetti aux afflictions qui en sont la conséquence. — Il n’y avait en lui aucune inégalité, aucune qualité prédominante, propre à le caractériser. Le méprisé et le rejeté des hommes était cependant la perfection de la nature humaine ; on trouvait