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l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés, et s’est livré lui-même pour nous comme une offrande et un sacrifice à Dieu, en odeur de bonne senteur. » Qui, d’entre les saints, ne connaît pas la puissance de cet amour ? Si, d’un côté, l’œuvre était faite dans un homme et par un homme, elle était faite aussi dans l’amour divin, l’amour même du Père. Chose merveilleuse ! que Jésus soit venu dans un corps qui lui avait été approprié, et que, agissant dans une parfaite obéissance, il nous ait laissé un modèle parfait de justice, en se donnant lui-même, offrande volontaire, dans la plénitude de l’amour divin !

La première chose que trouve celui qui s’approche de Dieu, c’est l’autel des holocaustes. Là le pécheur rencontre Dieu en jugement, mais là aussi il rencontre Jésus s’offrant lui-même : aussi (en type) le sang est mis sur cet autel et non sur ce qui était au dedans du voile. Le parvis d’assignation représente la terre, et c’est ici que l’œuvre de Jésus rencontre le pécheur, comme moyen pour lui de s’approcher de Dieu. Ce n’est ni dans le lieu Saint, ni dans le lieu Très-Saint, mais sur la terre, qu’un sacrifice parfait a été offert à Dieu ; sacrifice dans lequel Satan ne put rien trouver, et où Dieu trouva tout ce qu’il demandait ; — sacrifice dans lequel l’homme ne pouvait avoir ni part ni communion. C’était une œuvre entre le Fils et le Père ; et si les saints seuls en comprennent la valeur, elle n’en fut