lui fut imputé, des iniquités de son peuple dont il se chargea, mais de la perfection, de la pureté et du dévouement de la victime ; et c’est là ce qui monta, comme une bonne odeur, devant l’Éternel ; et nous sommes présentés à Dieu selon cette satisfaction de son cœur dans la bonne odeur de ce sacrifice. — Quelle pensée réjouissante pour nous ! Nous sommes agréés nous-mêmes, agréés dans le Bien-Aimé, selon toutes les délices que Dieu trouve dans la bonne odeur de ce sacrifice. — Dieu est-il parfaitement glorifié en Christ, en tout ce que Christ est ? Dans ce cas, il est aussi glorifié en nous recevant. — Trouve-t-il ses délices en Christ et en ce que Christ a fait ? Dans ce cas, il trouve aussi ses délices en nous. Cette bonne odeur monte-t-elle toujours en sa présence, comme un mémorial des plus agréables à ses yeux ? Nous aussi nous lui sommes présentés selon cette même efficace d’acceptation. Il n’est pas seulement question ici de nos péchés effacés par l’acte d’expiation ; mais il s’agit encore de la perfection de Celui qui accomplit cet acte, et de la bonne odeur de son sacrifice exempt de péché ; perfection et bonne odeur qui deviennent les nôtres devant Dieu. Nous sommes un avec lui.
Oui, ce fut là l’œuvre propre de Christ ; nous ne pouvions y prendre aucune part, mais nous trouvons en elle ce qui ôte nos péchés. « Soyez imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, et marchez dans