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odeur à l’Éternel. Il est remarquable que le mot employé dans l’original pour signifier l’acte de brûler l’holocauste, est le même que celui dont l’Écriture se sert quand il est parlé de brûler l’encens, et que ce n’est pas le même que celui qu’elle emploie quand il est question de brûler l’offrande pour le péché. — Cette offrande de l’holocauste nous représente donc Christ, dans l’acte où il s’offre en entier à Dieu, et où il est éprouvé jusqu’au fond de son âme par le feu du terrible jugement de Dieu. Sa vie consumée, comme un holocauste, sur la croix, était un sacrifice de bonne odeur à l’Éternel, et qui lui était infiniment agréable ; — pas une pensée, pas une volonté qui ne fût mise à l’épreuve, sa vie y fut consumée ; mais tout fut parfaitement de bonne odeur à Dieu.

Quand Noé offrit son holocauste, il est dit que « l’Éternel flaira une odeur d’apaisement, et dit en son cœur : Je ne maudirai plus la terre à l’occasion des hommes ; car l’imagination du cœur des hommes est mauvaise dès leur jeunesse ; et je ne détruirai plus tout ce qui vit comme j’ai fait. » Dieu s’était repenti d’avoir fait l’homme, et il en avait eu un grand déplaisir dans son cœur ; mais maintenant, en flairant cette bonne odeur, le Seigneur dit dans son cœur : « Je ne maudirai plus. » Telle est la parfaite satisfaction de Dieu dans l’offrande que Christ a faite de lui-même. Il n’est pas ici question du péché qui