Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
18

la mort, afin que, par ce moyen, la majesté et l’amour de Dieu pussent être pleinement mis en évidence[1]. Ainsi l’homme dans la personne de Christ est réconcilié avec Dieu. — Dieu a été aussi parfaitement glorifié dans l’homme, que dans l’homme il avait été parfaitement déshonoré. Remarquez que je ne dis pas les hommes, mais l’homme.

La victime devait être sans tache, ce qui s’applique trop évidemment à Christ pour avoir besoin d’être expliqué. Il a été l’Agneau sans défaut et sans tache.

Ce qui était sans exemple en Jésus, c’était sa justice. Le pouvoir dont il était revêtu, d’autres l’avaient possédé, d’autres devaient le posséder encore ; mais la justice et la vérité parfaites, Christ seul a pu les manifester ; et, si Satan avait pu en détourner le Seigneur d’un seul point, la terre n’aurait rien vu de semblable. Dans la tentation, Satan essaya d’engager le Seigneur à manifester sa puissance ; mais Jésus fut toujours le serviteur

  1. En effet, pour introduire les pécheurs en la présence de Dieu, Jésus dut non-seulement observer la loi, mais encore de venir obéissant jusqu’à la mort, à la mort même de la croix. Il aurait pu prêcher la justice dans l’assemblée ; mais les hommes haïssaient la justice. Il aurait pu faire toute espèce d’œuvres de miséricorde et de bénédiction ; mais les uns lui portaient envie, d’autres se moquaient de lui. Toutes les expressions de justice en Lui ne furent d’aucune utilité par elles-mêmes. Ainsi il fallut qu’il devint un sacrifice ; il fallut que son sang fût répandu, pour que nous pussions nous approcher de Dieu. Or, c’est sous ce caractère que l’holocauste nous le représente.