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C’est donc Christ, se donnant tout entier pour faire toute la volonté de Dieu, qui remplace les sacrifices. Il est l’anti-type de l’ombre des biens à venir. Parlant ailleurs de sa vie, il dit (Jean X, 18) : « Personne ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu ce commandement de mon Père. » — C’était l’obéissance, mais l’obéissance par le sacrifice de soi-même ; c’est pourquoi, parlant de sa mort, il dit : « Le prince de ce monde (Satan) vient et il n’a rien en moi ; — mais c’est afin que le monde connaisse que j’aime le Père et que je fais selon que le Père m’a commandé. » — Et dans le IXe chapitre de Luc, nous lisons : « Comme les jours de son enlèvement arrivaient, il dressa résolument sa face pour aller à Jérusalem. » — Que toutes les voies du Seigneur sont belles et remplies de grâce ! Il était tout aussi résolu à se dévouer et à aller subir toutes les conséquences de son dévouement, afin de glorifier Dieu, que l’homme avait été léger pour s’éloigner de Dieu et obstiné à demeurer dans cet éloignement. Jésus s’anéantit lui-même jusqu’à


    ni d’offrandes, mais tu m’as approprié un corps. » C’était le corps dans lequel devait habiter Celui qui fut l’obéissance même ; « tu m’as percé les oreilles ; » — et nous voyons Christ le prendre volontairement pour faire la volonté de Dieu. C’est ainsi que nous avons quelqu’un de qualifié pour être le sacrifice ; quelqu’un qui a revêtu la forme de serviteur et qui s’est rendu obéissant aux commandements de l’Éternel. Il avait et la volonté et la capacité de le faire : « Ta loi est au dedans de mon cœur. »