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distinguer du lieu Très-Saint ou du Saint des Saints, on trouvait encore, d’un côté la table des pains de proposition, et de l’autre le chandelier d’or à sept branches[1], types, les premiers, de Christ incarné, le vrai pain, — en union d’un côté avec les douze tribus, et leur chef, — et de l’autre avec la perfection de l’Esprit comme esprit de lumière.

Ce dernier a son développement plutôt dans l’Église ; mais, quoi qu’il en soit de cette dernière pensée, nous avons l’incarnation, ou Christ homme, et le Saint Esprit, pour la portion distinctive du lieu Saint. Ce n’était pas le souverain sacrificateur seul, mais tous les sacrificateurs qui entraient continuellement dans le lieu Saint, — eux seuls. Nous savons quels sont maintenant ceux qui peuvent entrer ; ce sont ceux qui sont faits rois et sacrificateurs, tous les vrais saints de Dieu ; — eux seulement. — Il faut ajouter, que le voile, qui cachait le lieu Très-Saint et en fermait l’entrée, est maintenant déchiré du haut en bas et ne doit plus jamais être renouvelé. Nous avons, par le sang de Jésus, la liberté d’entrer dans les lieux Saints. Le voile, qui est sa propre chair, a été déchiré. — Nous trouvons, Jean VI, non-seulement le pain descendu du ciel en Christ incarné, mais aussi la chair et le sang, ou Christ mis à mort. Unis à Christ,

  1. Le nombre sept indique la perfection, comme aussi le nombre douze, ainsi que nous le voyons par plusieurs passages de l’Écriture.