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la chair, parce que l’homme y était, et que Dieu se tenait en relation avec lui. La sainteté d’un Dieu caché n’était pas vue, mais il y avait des cérémonies qui maintenaient les relations entre ce Dieu caché et l’homme. Mais, quand Dieu se présente lui-même, il ne peut plus en être ainsi, car Dieu est sainteté et amour. Il est parfait en sainteté, et il faut nécessairement que l’homme se mette en relation avec ce que Dieu est. Dieu peut pardonner aux pécheurs, les laver, mais il ne peut rien supporter de ce qui ne correspond pas avec sa sainteté. S’il y a grâce, il y a aussi sainteté, mais Dieu ne peut pas, à cause de sa sainteté, supporter l’homme pécheur, tel qu’il est ; il a les yeux trop purs pour voir le mal. Méditons sur l’exemple de Jésus, lumière sur la terre, entièrement séparé des pécheurs, ce qui faisait la parfaite beauté de sa vie.

D’un côté nous voyons qu’il est seul, parfaitement seul ; c’est l’homme le plus isolé qu’on puisse imaginer. Les disciples eux-mêmes ne savent pas sympathiser avec lui ; la femme Samaritaine à laquelle il adresse des paroles si touchantes, sur l’eau qui jaillit jusque dans la vie éternelle, ne peut comprendre autre chose sinon que le puits est profond. D’où as-tu cette eau dit-elle ? Si Jésus dit que les champs sont blancs pour la moisson, s’il parle d’une nourriture que ses disciples ne connaissent pas, c’est toujours de même ; il ne rencontre aucune sympathie réelle au milieu des hom-