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préface.

passages dans lesquels le mot évangile est employé pour désigner un système de doctrine, le contenu du message de la bonne nouvelle, et non pas pour indiquer l’acte lui-même par lequel cette nouvelle est annoncée. D’autre part, quand Paul nous dit (1 Cor. IX, 14), que « le Seigneur a ordonné pour ceux qui annoncent l’évangile, qu’ils vivent de l’évangile », ces hommes prêchent une doctrine, mais ils ne vivent pas de la doctrine, c’est de leur service qu’ils vivent, en prêchant la doctrine. — Au verset 18 du même chapitre, Paul parle de son droit « dans l’évangile » , c’est-à-dire dans son service comme prédicateur ; et encore, Phil. IV, 15, il désigne par l’expression « le commencement de l’évangile », le commencement de la prédication de cette bonne nouvelle.

Il était important de conserver la distinction que fait la Parole entre l’expression, excessivement vague du reste, de ᾅδης, hadès, le lieu invisible où les âmes des hommes vont après la mort, d’avec celle de γέεννα, géhenne, le lieu des tourments infernaux. Nous avons donc gardé le mot grec hadès ».

Le lecteur trouvera, Actes IX, 2 ; XIX, 9, 23, et XXIV, 22, l’expression inusitée de « la voie ». Nous l’avons traduite littéralement du grec, ne doutant pas que ce ne soit là un surnom qu’on donnait au christianisme, comme dans tous les siècles on a su en trouver pour la vraie piété.

Nous avons rendu le grec προσκυνέω par rendre hommage, cette expression s’appliquant, en grec, à toute espèce d’actes de respect, depuis le simple acte de révérence envers un supérieur jusqu’à l’adoration de Dieu lui-même : le lecteur décidera facilement la portée de l’hommage rendu, d’après la personne à qui il est rendu et celle qui le rend ; comp. 4 Chron. XXIX, 20. On retrouve fréquemment, dans les Actes, le participe du verbe aé6wûmavec le sans de » qui sert Dieu « . Nous faisons remarquer cette expression, parce qu’elle désigne une classe de gens qui, quoique n’étant pas Juifs, fu3 aientla vanité et les souillures du paganisme et prenaiént part au culte juif (voyezActes XIII, 43, 50 ; XVI, M, , XVII 4, 4 7 ; XVIII, 7, 43). La même expression seretrouve Matth. XV, 9 ; Marc VI], 7, et Actes XIX, 27, dans le sens ordinaire derendre culte, soit comme Juif à Jéhovah, soit comme païen à un faux dieu.Le sens équivoque du mot » appeler « , qui signifie également » donner unnom » et » engager quelqu’un à venir à nous ou à une position quelconque « , rend difficile l’emploi de ce mot lorsqu’il est attaché au terme de ” saint « oude » apôtre « . Faute d’une expression plus claire, nous l’avons néanmoinsconservé, Rom. 1, 4, 6, 7 ; VIII, 28 ; 4 Cor. I, 4, 2, 24 ; Jude !  ; Apec. XVII, M.Traduire, comme on l’a fait, par » appelés à être saints « , c’est dénaturer le’sens ; 17 qui sont appelés saints « est pis encore. Pour rendre exactement iesens, il faudrait dire » saia par appel « ; les personnes dont il s’agit étaientdevenues telles par l’appel de Dieu, et le lecteur, dans les passages indiqués, aura à s’en souvenir.Le sens de l’adjectif +uzmo’ç, animal, que le lecteur trouvera ! Cor.“ H, H ; XV, M, 46, et Jacq. III, 45, présente peut—être quelque difficulté, quand il estainsi appliqué soit à l’état moral, soit a u corps de l’homme ; nous croyons doncdevoir faire remarquer que ce mot désigne, dans ces passages, ce qui, commele premier Adam, vit en vertu d e l a possession d’une âme, et non pas par lapuissante énergie de l’Esprit. l e même mot grec +uxmôç se retrouve Jude 49, où nous n e pouvions guère conserver le mot ::animal « , q u e nous avons d û