avait plus rien de tout cela (Rom. IX, 3-5 ; Éph. II, 12 ; Phil. III, 4-7).
Quant à « la grâce de Christ, » il fallait les spirituels pour la chercher dans les prophètes. Un juif pouvait dire : Ce sera un roi élevé au dessus de tous les peuples ; toutes les promesses de Dieu seront sa couronne de gloire. Mais quand il s’agissait d’un gentil, il fallait découvrir les bénédictions qui découlaient pour lui des conseils éternels de Dieu ; non pas seulement un peuple appelé à jouir des bénédictions, mais il fallait recevoir Christ selon les conseils de Dieu. La grâce allait trouver un pauvre pécheur qui, n’avait droit à rien, qui était incapable de jouir des promesses et incapable de les comprendre. Elle prenait ces pauvres pécheurs, qui n’avaient aucune idée ni aucun sentiment en rapport avec Dieu, pour les placer dans la jouissance de toutes les richesses des pensées de Dieu, dans le Christ Lui-même. C’est pourquoi l’apôtre dit que ce sont « les richesses incompréhensibles de Christ. » Ce n’était pas seulement des choses qui convenaient à l’homme, mais des choses qui convenaient à Dieu ; des choses même toutes nouvelles ; non pas dans les pensées de Dieu, mais dans la révélation, et qui devaient être manifestées aux Puissances et aux Principautés dans les cieux, afin que la sagesse de Dieu fût donnée à