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Seigneur ne pouvait pas lui dire : Non, tu ne peux pas.

L’annonce du salut aux gentils, mettait en évidence toutes les richesses de la grâce qui était en Dieu pour nous. Les circonstances qui donnaient lieu à la chair, donnaient aussi lieu à cette manifestation des richesses incompréhensibles de Christ, dont nous parlons et, qu’en effet, on ne peut pas comprendre.

Prenez un juif ; il ne pouvait pas dire que ces richesses étaient incompréhensibles, quoique la grâce fût la même ; il pouvait dire : Voilà la grâce qui me vient.

Les prophètes, Ésaïe, par exemple, ou tout autre prophète, aurait pris la loi, et il eût trouvé des choses qui lui appartenaient : il eût trouvé le Messie. Voilà ce que la loi lui montrait. Il pouvait dire : Voyez quelle promesse magnifique s’accomplira pour nous. Il pouvait montrer la faveur remarquable de Dieu envers son peuple. C’était quelque chose qui se comprenait par ce lui qui avait l’intelligence des paroles de Dieu. C’était une promesse faite à une race à laquelle Dieu avait annoncé des bénédictions remarquables, mais qui mettait l’homme en relation avec Dieu sur le pied de promesses connues.

Mais, dès qu’il s’agissait d’un gentil, il n’y