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Dieu a voulu manifester les immenses richesses de sa grâce dans les siècles à venir, nous ne pourrions pas supposer la possibilité de telles relations avec un Dieu saint. Non, on n’oserait pas prendre la Bible, et en parler comme de choses qui nous regardent. Si nous ne savions pas que le Seigneur a voulu magnifier sa miséricorde, non, nous ne pourrions pas comprendre qu’il ait pris des pécheurs tels que nous, pour les établir en sa présence.

Quand nous avons la conscience de tout le péché qui est en nous, de tant d’égoïsme et de vanité, nous sommes tentés de dire, même en vue de la gloire de Dieu, je ne suis rien que péché.

C’est la conscience du péché qui nous dirige vers Dieu, quand Dieu agit dans sa grâce et dans son amour.

Si nous n’avions que la conscience du péché, nous n’oserions pas penser au jugement de Dieu.

Ce qui nous met à notre aise, c’est de penser à cette grâce et à cet amour de Dieu, qui se déploient malgré notre péché et notre chair corrompue.

Les droits de l’homme à l’amour de Dieu sont entièrement nuls. — Je ne peux me mettre en rapport avec Dieu, je ne puis pas toucher à ce qui lui appartient.