a passé Lui-même par là ? Peut-il me rester un doute, une difficulté ? Dieu a pourvu à tout. S’il me manque, il n’aurait pas ce que lui-même a mérité. Nous appartenons à Christ ; comme il est dit : « Il jouira du travail de son âme. » S’il ne m’a pas, il ne jouira pas du travail de son âme. Voilà, tout a été manifesté, tout a agi en face de l’œuvre de l’amour de Dieu, et n’a servi qu’à manifester la puissance de son amour.
Tout ce qui mettait une barrière au salut de l’homme est détruit, et n’a servi qu’à tout accomplir. Quant à ce que j’étais, tout a été jugé ; l’amour de Dieu a été supérieur à ma haine ; il a ôté tout le mal. J’étais un instrument de Satan ; la malice de mon cœur était là ; le péché que j’avais commis était là ; tout est fini. Il n’y a plus de barrière entre Dieu et moi ; c’est Christ qui a tout pris et tout ôté.
Dieu a montré que son amour était supérieur au mal. — À la croix, j’ai fait la découverte de tout cela. — Où étais-je ? Parmi ces malheureux qui haïssaient le Seigneur ; avec Pierre qui n’a pas su le confesser. C’est à la croix que j’ai trouvé la grâce ; c’est là que j’ai trouvé ce dont mon cœur avait besoin : Dieu lui-même, qui a ôté mon péché, qui a fait les choses qui me sauvent, et m’a introduit dans tout ce qui lui appartient. — Christ, où est-il entré ? Dans la lumière et dans