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pérance de la gloire. Voilà la position dans la quelle il nous place ; c’est là notre joie.

Dans Éphés. II, 12, Paul dit, en parlant des gentils : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et sans Dieu dans le monde. » Enfants de colère comme les autres ; sans espérance et athées.

Maintenant sur quelle base, sur quel fondement est-ce que Dieu établit cette espérance glorieuse ? Tout au commencement Dieu avait dit à Adam : tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage. Ce n’est pas une promesse, car il n’y en a point de faite à Adam ; les épines et les chardons ne sont pas une promesse. Qu’est-ce que Dieu a dit ? Il a dit au serpent, en le jugeant : la semence de la femme t’écrasera la tête. Chers amis, quel est l’homme qui n’est pas la semence de la femme ? C’est Adam. Il était exclus de cette promesse, comme chef de la race. C’est dans le « second Adam » que les promesses sont oui et amen. Ce n’est pas une promesse faite à des hommes ; mais à Christ, le second Adam, parce que Dieu avait mis extérieurement de côté le premier Adam, comme objet des promesses de Dieu. Il y en a un autre qui est introduit, et qui est l’objet de toutes les promesses ; c’est le second Adam, la semence de la femme.