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pour qui elle est aussi labourée, reçoit de la bénédiction de Dieu ; 8mais celle qui porte des épines et des chardons est réprouvée et proche de la malédiction, et sa fin est d’être brûlée. 9Or nous sommes persuadés par rapport à vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui tiennent au salut, quoique nous parlions ainsi. 10Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour[1] que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant [encore]. 11Mais nous désirons que chacun de vous montre la même diligence pour la pleine assurance de l’espérance jusqu’au bout ; 12afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. 13Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, puisqu’il n’avait pas un plus grand par lequel jurer, il jura par lui-même, 14disant : « Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai » (Gen. XXII, 17). 15Et ainsi [Abraham] ayant eu patience, obtint la promesse. 16Car les hommes jurent par un plus grand qu’eux, et le serment est un terme à toutes leurs disputes, pour rendre ferme [ce qui est] convenu. 17Et Dieu voulant, sous ce rapport[2], montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, est intervenu avec un serment, 18afin que par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l’espérance qui nous est proposée, 19laquelle nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui entre jusqu’au dedans du voile, 20où Jésus est entré pour nous comme précurseur, étant devenu souverain sacrificateur pour toujours selon l’ordre de Melchisédec.

  1. rec. : votre œuvre et le travail d’amour.
  2. ou : c’est pourquoi, Dieu voulant.